C’mimosa , ma mimosette , ma mimo , ma puce , mon coeur tu es partie ce 27 février entourée de tes mamans et de ton vétérinaire préféré Lionel . tu as lutté pendant 20 mois contre des métastases qui envahissaient ton poumon .

Ta vie n’ a été faite que d’amour et d’attention . J’ai attendu 20 ans avant de pouvoir accueillir ma première bernoise 

cela a commencé bien avant ta naissance :

Notre amie Marie-Andrée nous a demandé de trouver un élevage sérieux pour adopter une boubounette qui deviendra ta maman ; C’est chez Francine Cremet à l’élevage du bois de Sassy qu’elle trouva son bonheur . La belle Volgane allait passer 11 ans de sa vie dans les Hautes Alpes et donner naissance à une seule fille toi: C’Mimosa  et ton frère :César 

Depuis l’âge de 2mois et demi tu partages notre vie en Ardèche. 

Tu nous a fait aimer toutes les facettes du caractère de  cette merveilleuse race que sont les bouviers bernois .

cours d’éducation , expositions , confirmation , radios des hanches et des coudes , test de caractère , tu as tout réussi . 

Ca y est , tu étais prête à faire des bébés ……tu as fait 2  portées avec de superbes boubounets;

Grâce à toi , nous avons fait de bien belles rencontres et des amitiés sont nées ,merci ma belle pour tout ce qui nous est arrivé de beau pendant ces presque 10 années ensemble  .

Ta beauté , ton caractère en or , ton intelligence ont fait de toi une Bouvière facile à vivre ; tu t’adaptais à toutes les situations  et tu aimais quiconque franchissait le seuil de la maison pour peu que tu sentes qu’il était le  bienvenu.

tu étais la chef de meute , tu menais « à la baguette » tes compagnons Haribo et Jonquille Bouviers Bernois comme toi  ainsi que Perle et Clooney les chats .

Ton départ , certes prévisible , n’en demeure pas moins très douloureux pour nous , notre première bernoise qui part c’est une page qui se tourne et qu’il va falloir réécrire sans toi .   Le vide que tu as laissé est difficile à combler malgré les pitreries des petits .

Ma mimo d’amour ,tu restes à jamais l’emblème de notre site « De la Tour de Brison »; notre chagrin est immense mais nous savons que tu dors au chaud dans notre coeur à jamais et je m’appuis là sur les merveilleux mots de ce texte d’un auteur inconnu ;  

« A tous mes amis et toutes les autres personnes qui ont perdu un chien, soit-disant parce qu’il est « mort »: Il faut que vous sachiez une chose qu’on a oublié de vous dire dans toutes ces grandes écoles que vous avez faites. Non, les chiens ne meurent pas.

Jamais !

Ils ne savent même pas ce que c’est que la mort. C’est pour ça que malgré leurs os qui craquent, leurs muscles qui tirent et leurs articulations qui brûlent, ils continuent encore et toujours à vouloir aller se promener. Parfois, ils n’arrivent qu’à faire quelques pas avant de s’écrouler mais ce n’est pas grave, quelques heures plus tard, quand vous lancerez un nouveau « on va se promener? », ils lèveront une oreille en entendant la phrase familière et ils souriront, avec la langue pendant sur le côté de leur gueule, et ils essaieront, encore.

Parce qu’une ballade avec vous, la symphonie d’odeurs à laquelle vous restez sourd la plupart du temps, les messages des copains sur les troncs d’arbres, la crotte du chat des voisins (hmmmmm… leur pêché mignon, chuuuut) et un vieux pilon de poulet pourri arrivé là on ne sait comment (exultation!), voilà ce qui rend leur monde parfait. Et dans un monde parfait, la mort n’a pas sa place.

Quand, malgré tout, ils n’y arrivent plus, ils recherchent le meilleur endroit, le plus confortable, le plus chaud, celui où ils se sentent le plus en sécurité pour continuer à dormir. Cet endroit, c’est toujours le même, c’est juste là, dans votre poitrine, juste au niveau de votre coeur. Alors un jour, ils s’y installent.

Mais ils ne sont pas morts. Non, non, non.

D’ailleurs vous savez cette douleur dans votre poitrine qui au début semble ne pas vous lâcher? Bah, c’est lui, votre chien, tellement heureux d’avoir enfin trouvé le paradis, qu’il remue sa queue frénétiquement: wap, wap, wap, wap, wap.

Vous vous rappelez à quel point elle pouvait être désagréable contre vos jambes quand vous rentriez du boulot? Imaginez ça dans votre poitrine… Forcément, ça fait mal.

Après un temps, les chiens dans notre poitrine sont tellement bien installés, qu’ils passent de plus en plus de temps à dormir. Et quand ils dorment, ils ne remuent pas la queue. Il faut dire qu’ils sont fatigués. Ils ont été de BONS CHIENS toute leur vie, et ils le savent aussi bien que vous. C’est fatiguant d’être un bon chien tout le temps, d’autant plus quand ils deviennent vieux et que leurs os sont douloureux et qu’ils se casse la figure, qu’ils ne voulent pas aller faire pipi dehors parce qu’il pleut mais qu’ils le font quand même, parce qu’ils sont de BONS chiens. Alors il faut les comprendre, quand ils ont commencé à dormir dans votre coeur, ils dormiront de plus en plus longtemps.

Et puis de temps en temps, généralement quand vous vous y attendez le moins… Wap, wap, wap, wap, wap… Ils sont comme ça les chiens. Ils se réveillent et ils vous font la fête. C’est leur manière de dire: « Merci de me laisser dormir près de ton coeur. On va se promener? » Vous voyez, ils ne sont pas morts.

J’ai de la peine pour les gens qui n’ont pas de chien endormi dans leur poitrine, ils ratent quelque chose. Bon, excusez-moi, je dois aller pleurer maintenant, j’ai mal dans la poitrine. Mais cette fois, il ne m’a pas prise par surprise, je savais qu’il allait se réveiller. Wap wap wap wap wap.

Allez, on va se promener? « 

 

C'Mimosa

C’Mimosa 9ans et demi